ELèVE FRAPPéE à PARIS : L’INSTITUTRICE PLACéE EN GARDE à VUE ET VISéE PAR UNE DEUXIèME PLAINTE

L’enseignante de maternelle filmée le 4 septembre alors qu’elle frappait une élève de 3 ans a été placée en garde à vue à Paris ce lundi matin. Une autre famille a déposé plainte contre elle

enquête - L’enseignante de maternelle filmée le 4 septembre alors qu’elle frappait une élève de 3 ans a été placée en garde à vue à Paris ce lundi matin. Une autre famille a déposé plainte contre elle

Elle était déjà suspendue par l’Education nationale, la voilà placée en garde à vue. L’institutrice qui a été filmée le 4 septembre alors qu’elle violentait une de ses élèves dans sa classe de l’école maternelle des Frères-Voisins, s’est rendue ce lundi matin à la convocation des enquêteurs. Elle est arrivée au commissariat du 15e arrondissement de Paris, accompagnée de son avocat, indique à l’AFP une source proche de l’enquête, confirmant une information de BFM TV.

Une enquête préliminaire avait été ouverte à la suite d’une plainte déposée par les parents de la fillette de 3 ans.

Les faits ont eu lieu le 4 septembre dans la salle de classe de l’enseignante. Sur une vidéo, filmée par une mère d’élève présente et diffusée le 9 septembre, on voit l’enseignante asséner un violent coup au niveau du dos à une petite fille en larmes.

D’autres faits remontant au 3 septembre, soit le lendemain de la rentrée scolaire, sont également dénoncés, selon Vanessa Edberg, l’avocate de la famille de la famille de la petite fille. Selon elle, la fillette effectuait sa première rentrée scolaire en petite section de maternelle et avait précédemment fait part à sa mère de « coups » de la part de l’enseignante.

Une autre plainte pour des faits remontant à douze ans

Vanessa Edberg a également annoncé ce lundi avoir déposé une deuxième plainte vendredi pour une mère qui accuse cette même enseignante d’avoir giflé, il y a douze ans, son enfant alors âgé de 3 ans. « Je ne suis pas étonnée qu’elle ait été placée en garde à vue » au regard de « la vidéo accablante » et « des éléments probants » présentés dans la deuxième plainte, notamment « de nombreux courriers » envoyés au Rectorat à l’époque, a-t-elle indiqué à l’AFP.

L’avocat de l’enseignante, Me Laurent Hazan, a assuré vendredi au Figaro que sa cliente, une mère de famille d’une cinquantaine d’années, était « en état de choc » et qu’elle regrettait « son geste ». Il avait déploré la « réaction hâtive » de la ministre Nicole Belloubet qui, selon lui, « a permis d’occulter le malaise de l’Education nationale ».

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