LIGNE ROUGE SUR L’AUTOROUTE : QUE SIGNIFIE CE NOUVEAU MARQUAGE ET QUE RISQUEZ-VOUS ?
Une nouvelle ligne rouge fait son apparition sur l’autoroute en France. Découvrez sa signification et les sanctions prévues en cas d’infraction
CODE DE LA ROUTE - Une nouvelle ligne rouge fait son apparition sur l’autoroute en France. Découvrez sa signification et les sanctions prévues en cas d’infraction
Depuis quelques semaines, une nouvelle couleur a fait son apparition sur le marquage au sol de l’autoroute en France. Plus précisément, c’est sur l'A7, entre Lyon et Marseille, que de nouvelles lignes rouges ont été marquées au sol. Habituellement de couleur blanche ou jaune, ce nouveau marquage laisse perplexe les usagers. Explications.
À quoi sert cette nouvelle ligne rouge ?
La ligne rouge continue, tracée en parallèle d’une même ligne blanche, ne figure pas dans le Code de la Route français. Ce dernier ne fait référence qu’à la couleur blanche (signalisation permanente) et à la couleur jaune (signalisation temporaire).
En ce qui concerne la couleur rouge, elle est associée, sur les panneaux, au danger ou à une interdiction. C’est justement la signification de ces nouvelles lignes rouges, selon Autoroutes Paris-Rhin-Rhône (APRR), qui exploite le réseau autoroutier français. Les automobilistes sont donc appelés à lever le pied et à être vigilants car ils pénètrent dans une zone dangereuse (visibilité réduite, route sinueuse, etc.). De plus, étant donné qu’il s’agit d’une ligne continue, il est interdit de la franchir pour doubler. En cas d’infraction, la sanction prévue est le retrait de trois points sur votre permis de conduire et une amende de 135 euros (4e classe), pouvant grimper jusqu’à 750 euros en cas de majoration.
Déjà vu en Espagne
Si vous avez l’habitude de voyager dans le sud de l’Espagne, ces lignes rouges vous seront familières. En effet, elles sont déjà présentes en Andalousie, sur l’A-355.
Le gouvernement local avait décidé de mettre en place ce marquage suite à la recrudescence d’accidents sur cette autoroute en 2021. À l’époque, son délégué avait déclaré ne pas vouloir rester les bras croisés face à l’augmentation du nombre de morts sur ce tronçon. Cette mesure dissuasive avait alors porté ses fruits.
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