SEINE-ET-MARNE: UN HOMME CONDAMNé à QUATRE MOIS DE PRISON AVEC SURSIS POUR UNE FAUSSE ALERTE à LA BOMBE

Trois personnes, dont un mineur, ont été déférés par le parquet de Meaux ces derniers. Deux d'entre eux attendent leur jugement.

Trois hommes soupçonnés d'être à l'origine de fausses alertes à la bombe ont été déférés par le parquet de Meaux (Seine-et-Marne) ces dix derniers jours, a indiqué le procureur dans un communiqué ce lundi 20 novembre.

Le 10 novembre dernier, un mineur a été déféré par le parquet pour avoir publié un message menaçant le CFA d'Ocquerre, où il est étudiant. Lors de sa garde à vue, il a expliqué avoir voulu faire une plaisanterie.

Une mesure éducative judiciaire provisoire a été ordonnée à son encontre par un juge des enfants dans l’attente de son jugement, qui aura lieu le 21 décembre prochain.

Quatre mois de prison avec sursis

Cinq jours plus tard, c'est le salarié d'un commerce du centre commercial La Vallée village, situé à Serris, qui a été placé en garde à vue et déféré pour avoir envoyé un message électronique annonçant une "alerte à la bombe" dans l'établissement.

Il a reconnu les faits et a expliqué "avoir voulu se venger d’un agent de sécurité avec lequel il avait eu une altercation quelques jours auparavant", indique le communiqué.

L'individu a été condamné à quatre mois de prison avec sursis et a l'interdiction de se rendre dans le centre commercial pendant six mois.

Deux fausses alertes dans des lycées

Enfin, ce samedi 18 novembre, un agent de maintenance du lycée Pierre-de-Coubertin de Meaux a été présenté devant un juge des libertés et de la détention. Il a été placé sous contrôle judiciaire dans l'attente de son jugement, qui se déroulera le 5 février.

Il est soupçonné d'être l'auteur de deux fausses alertes contre l'établissement dans lequel il travaille et le lycée Henri-Moissan. Il nie les faits mais a désormais l'interdiction de se rendre dans ces deux établissements.

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