ÉLèVE FRAPPéE PAR SA MAîTRESSE : L'ENSEIGNANTE PLACéE EN GARDE à VUE, VOICI CE QUE L'ON SAIT

Rappelons brièvement les faits. L’incident s’est produit à l’école maternelle des Frères-Voisins, située dans le 15ᵉ arrondissement de Paris. Une vidéo dévoile une scène choquante : une enseignante frappe une petite fille de trois ans, dans le dos. Les images ont rapidement circulé, provoquant une vague d’indignation parmi les parents d’élèves et le grand public. Devant l'ampleur des réactions, les parents de la fillette ont décidé de porter plainte pour "violence sur mineur de moins de 15 ans sans incapacité". Une enquête préliminaire a été ouverte.

Le 16 septembre, soit une semaine après l'incident, l'enseignante a été convoquée au commissariat du 15ᵉ arrondissement de Paris. Selon des informations relayées par BFMTV, elle a été placée en garde à vue. Son avocat était présent lors de cette procédure. L’enquête, menée par le parquet de Paris, est en cours afin de déterminer les circonstances exactes de cet acte et ses conséquences.

Alors que certains médias se sont interrogés sur le bien-fondé de cette plainte, le passé de l’enseignante refait surface. En effet, ce ne serait pas la première fois qu’elle est mise en cause dans une affaire de violence en milieu scolaire. En 2012, une autre mère avait déjà signalé un comportement similaire de la part de l’institutrice. Elle l’accusait d’avoir giflé son fils, également élève à l’école des Frères-Voisins.

L’avocat de la défense n’a pas manqué de souligner que ce signalement, fait auprès du directeur des services académiques de l'Éducation nationale, n'avait donné lieu à aucune suite pénale ni administrative. Toutefois, la récurrence de ces accusations soulève des questions. Si les faits sont avérés, l’enseignante risque des sanctions sévères. Les accusations de violences sur un mineur de moins de 15 ans sont punissables par la loi française. Les conséquences pourraient aussi s’alourdir si des répercussions négatives sont observées chez la petite fille.

Et cela semble bien être le cas, pour le moment. En effet, à la suite des événements, Rachel, la mère de la fillette, s’était exprimée publiquement sur BFMTV. Elle livrait alors un triste témoignage quant à la santé mentale de son enfant, visiblement très affectée. “Elle ne va pas bien du tout. Elle pleure sans cesse, refuse de jouer avec ses frères.” D’ailleurs, la maman a lancé un appel pour obtenir rapidement un suivi psychologique afin de l'aider à surmonter ce traumatisme.

L’affaire a suscité une vive réaction parmi les autres parents d’élèves et la question du traitement des violences scolaires est désormais au cœur des débats. Beaucoup remettent en question les méthodes de surveillance et de sanction au sein de l’établissement et plus largement, dans le système éducatif. En attendant la suite de l’enquête, cette affaire souligne l'importance de renforcer les dispositifs de prévention et de signalement des violences à l’école.

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