GENNEVILLIERS: UN HOMME SUSPECTé D’AVOIR MENACé ET VIOLé UNE FEMME DE CONFESSION JUIVE POUR “VENGER LA PALESTINE”

À Gennevilliers (Hauts-de-Seine), la police est intervenue dimanche 21 avril pour libérer une femme de 26 ans, de confession juive, qui se disait séquestrée par un homme. Le suspect, qui a été arrêté, a également proféré des menaces de mort. Il sera jugé en juin pour consommation de drogue, mais pas pour séquestration.

Tout commence lorsqu’une jeune femme juive de 26 ans fait la connaissance d’un homme de 32 ans sur une application de rencontre. Leur relation est, au départ, consentie, mais aurait très mal tourné le week-end dernier, comme l'a révélé le Figaro.

Dimanche 21 avril, elle appelle sa mère, lui disant qu'elle est séquestrée dans un appartement. L'homme qui la retient, selon elle, utilise le téléphone pour envoyer des messages menaçant aux proches de la jeune femme juive, sur fond d'antisémitisme, écrivant qu'il voulait “venger la Palestine".

Le parquet ne retient pas la séquestration

Grâce à l'intervention des policiers de la BRI, l'appartement est localisé à Gennevilliers et la victime retrouvée en bonne santé. Le suspect de 32 ans est arrêté.

Finalement, cet employé des transports, jusqu'ici inconnu de la police, sera jugé par le tribunal correctionnel de Nanterre le 21 juin pour “usage de drogue et menaces de mort écrites en raison de la religion”. La séquestration n'a pas été retenue.

Quant aux accusations de viol portées par la victime, elles font l'objet d'une autre enquête en parallèle. En attendant son procès, il a été placé sous contrôle judiciaire avec interdiction de rencontrer la jeune femme.

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