AUX ÉTATS-UNIS, UNE GOUVERNEURE RéPUBLICAINE EXIGE LA MORT DU CHIEN DE JOE BIDEN
La gouverneure républicaine Kristi Noem a réclamé la mise à mort du chien du président américain Joe Biden, accusé de morsures à répétition. Dans une interview donnée à « CBS News » dimanche 5 mai, l’élue n’a pas caché son intention de tuer l’animal si Donald Trump remporte les élections présidentielles en novembre prochain.
Aux États-Unis, la gouverneure républicaine Kristi Noem a exigé la mise à mort de Commander, le chien de la famille Biden, accusé de morsures à répétition.
La gouverneure du Dakota du Sud a également révélé avoir elle-même abattu sa jeune chienne, Cricket, qu’elle considérait comme « indomptable ». Dimanche 5 mai 2024, dans une interview pour CBS News et relayée par l’AFP, elle a affirmé qu’en cas de victoire de Donald Trump à la présidentielle de novembre, elle ferait en sorte que « Commander rejoigne Cricket ».
Des morsures à plusieurs reprises
Afin de justifier ses propos, Kristi Noem a estimé que le berger allemand Commander avait mordu à plusieurs reprises des agents du service de protection du président.
« Combien de personnes doivent être attaquées et dangereusement blessées avant que vous ne preniez une décision au sujet d’un chien ? », a-t-elle demandé lors de son interview au média américain. L’élue de 52 ans est vue comme une potentielle colistière de Donald Trump pour la présidentielle de 2024.
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« Troublant » et « absurde » pour la Maison Blanche
De son côté, la Maison Blanche a jugé les commentaires de la gouverneure « comme troublants » et même « absurdes ».
« C’est un pays qui aime les chiens, et vous avez là une responsable qui parle d’abattre des chiens », a ajouté Karine Jean-Pierre, la porte-parole du palais présidentiel, lors d’une conférence de presse. Et de conclure que Kristi Noem « devrait probablement arrêter de s’enfoncer toute seule ».
Le chien mis au vert pendant deux ans
Ce n’est pas la première fois que le comportement des chiens de Jill et Joe Biden est pointé du doigt. En octobre dernier, le couple présidentiel avait été contraint de mettre son berger allemand de deux ans au vert en raison de sa propension à mordre, précise l’AFP.
En 2021, un autre de leurs chiens, Major, avait été confié pendant quinze jours à des proches « dans un environnement plus calme » après avoir mordu la main d’un agent de sécurité.
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